Webinaires étudiants RQRM – édition octobre 2020

Les webinaires des étudiants du RQRM revienne avec une présentation par une étudiante au doctorat en chimie.

YARELYS ELENA AUGUSTO JIMENEZ


Étudiante au doctorat en chimie, sous la supervision du Pr Alexandre Gagnon et Pr Steven LaPlante (INRS)

Laboratoire Alexandre Gagnon, Département de chimie, Université du Québec à Montréal.

BIOGRAPHIE

Yarelys est titulaire d’une maîtrise en sciences physique-mathématiques de l’Institut polytechnique national au Mexique basée sur l’application du système peptide-nanoparticules de Fe3O4 en biomédecine. Elle possède aussi un baccalauréat en chimie, obtenu à l’Université de La Havane à Cuba, sur la synthèse d’hybrides peptide-stéroïdien par réaction d’Ugi-4C-Tetrazole, dont les résultats ont été publiés en 2015 dans le journal Organic Letter, sous le nom de “Aminocatalysis-Mediated on-Resin Ugi Reactions: Application in the Solid-Phase Synthesis of N-Substituted and Tetrazolo Lipopeptides and Peptidosteroids”. Son expérience professionnelle comprend le développement de méthodologies de synthèse basées sur des réactions multicomposants et la synthèse de peptides en phase solide et en solution. Étudiante au doctorat en chimie à l’Université du Québec à Montréal depuis janvier 2019, ses travaux actuels portent sur le développement d’inhibiteurs des méthyltransférase (DNMTs) de l’ADN. Ses recherches se situent à l’interface de la chimie organique et médicinale, et visent à identifier des inhibiteurs non-nucléosidiques des DNMTs, plus particulièrement de la DNMT3A, en combinant une approche de design rationnel, de synthèse d’analogues et d’arrimage moléculaire.

SYNTHÈSE D’ANALOGUES DU PS–3114, UN INHIBITEUR NON-NUCLÉOSIDIQUE DE LA DNMT3A

La méthylation de l’ADN est une modification épigénétique stable qui mène à l’installation d’un groupement méthyle à la position 5 de la cytosine. Une dérégulation des processus de méthylation de l’ADN a été observée dans plusieurs types de cancers menant à une inhibition des régions promotrices des gènes suppresseurs de tumeurs. Il a été constaté que ce changement peut être inversé en inhibant les DNMTs. Actuellement, les seuls médicaments approuvés qui ciblent les DNMTs sont le Vidaza et le Dacogène pour le traitement du syndrome myélodysplasique. Cependant, ces médicaments possédant une structure de type nucléoside sont peu biodisponibles, non sélectifs et cytotoxiques puisqu’ils s’appuient sur un mécanisme impliquant une incorporation dans le génome. Ainsi, il est urgent de développer de nouveaux inhibiteurs non-nucléosidiques puissants et sélectifs des DNMTs qui possèdent de bonnes propriétés biophysiques et présentent une toxicité minimale. Notre groupe a récemment identifié par criblage de fragments par RMN une petite molécule, le PS–3114 possédant un IC50 de 65 µM face à la DNMT3A. Dansle présent projet, la synthèse des dérivés de PS–3114 a été réalisée pour démontrer la présence de SAR. L’activité inhibitrice des composés contre la DNMT3A a été mesurée par un test de fluorescence. La préparation de dérivés a été guidées par des études d’arrimage moléculaire.

Quand : Jeudi, 8 octobre 2020, de 12h – 13h (heure différée de l’est)

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